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  • (LILA) Se changer les idées
  •  :: La Ville :: Saint Charles :: Grande plage
    Sam 1 Mai - 16:05
    En ce moment, j'ai un grand besoin de me changer les idées, je crois d'ailleurs que j'ai largement besoin de vacances, mais je suis sur une grosse affaire et justement, les vacances ne sont pas pour maintenant, malheureusement. Je traverse une période plutôt compliqué, justement au boulot, je suis sur une enquête sous couverture et tout ce qu'on ne doit pas faire, je l'ai fait ! Moi, Lelio Cartier, l'éternel célibataire, je suis en train de tomber amoureux sur la seule femme au monde dont il ne fallait pas tomber amoureux ! J'ai du mal à me changer les idées, j'ai du mal à la sortir de ma tête et c'est mauvais. C'est mauvais pour mon boulot et c'est mauvais pour moi tout simplement car c'est juste un amour impossible. Pour essayer de me détendre un peu, ce soir en sortant du boulot je décide d'aller courir sur la plage. Courir pour se changer les idées, courir pour oublier, c'est en tout cas ce qui m'aide. Je me retrouve donc sur la grande plage de la ville, en train de courir comme un fou toute la longueur de cette plage. J'ai de la chance, aujourd'hui le soleil est là et les gens ne sont pas trop présent, ce qui me laisse un total champ libre pour courir où je veux. Écouteurs dans les oreilles, téléphone dans la poche de mon short, me voilà à courir sans destination fixe.
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    Lelio Cartier
    Lelio Cartier
    Lelio Cartier
    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 43

    Je suis installé(e) depuis le : 16/04/2021 et j'ai : 40 mon coeur est : Policier (section trafic de drogue, d'armes & humains.)
    Lelio Cartier
    Lun 3 Mai - 22:02
    Il est dix sept heures, mon rendez vous avec l’océan a sonné. C’est la seule liberté qui me reste et je la vis à fond, vraiment à fond. Les quelques familles désertes le sable, c’est une vraie chorégraphie. De ma terrasse que j’ai surnommé ma tours de l’enfer, je les observe plier leurs serviettes et leur parasols, écoute les enfants qui crient de joie mais aussi de fatigue après une journée à sauter dans les vagues. Ça me brise le cœur de savoir que jamais je ne pourrais profiter de la joie d’être mère. Je vais au garage récupérer ma planche de surf suivie de loin par l’homme de main de Milo. Cet homme n’est pas une brute, me laisse de l’espace, assez pour je puisse faire un tours sur moi même mais pas suffisamment pour je me sente totalement libre de mes mouvements. Milo est en déplacement mais je suis ses ordres, attendre qu’il y ai le moins de personnes possibles pour qu’on ne me matte pas en maillot de bain. Quel connard. Mais je n’ai pas le choix je tiens à la vie des miens, beaucoup plus qu’à la mienne. J’ai appris à vivre, à survivre avec cette vie.

    Je descends les quelques marches qui mène sur le sable et regarde les vagues qui se déchaînent. Je me sens tout de suite mieux. J’avance vers le bord, me débarrasse de ma robe de plage et remarque Enzo un peu plus loin entrain de brancher une fille. Parfait. Je rentre dans l’eau sans prêter attention aux frissons qui parcourent mon corps, ils me font le plus grand bien. Je me sens vivante. Je me glisse sur ma planche comme si elle et moi ne faisions qu’un et m’enfonce dans les vagues. Je vais assez loin pour prendre la meilleure. Je n’ai qu’à attendre quelques instants pour qu’un tourbillon approche. Je me mets accroupis et me laisse ensuite entraîner en me redressant, et je surfe littéralement sur cette vague parfaite.

    Je réitère l’opération plusieurs fois et ressors plus de trente minutes plus tard à peine essoufflée. Je cherche Enzo du regard, il marche au loin avec cette fameuse fille et je prie intérieurement pour elle qu’elle ne tombe pas dans le panneau. Je pose ma planche sur le sable et lorsque mes yeux se posent sur l’homme qui approche, mon cœur fait un saut dans ma poitrine. Cesar. Mon échappatoire. Ma lueur d’espoir qui pourrait m’entraîner et l’entraîner dans les abîmes de l’enfer. Il court dans ma direction, ne semble pas m’avoir repérée. Je remets mes cheveux en place, je ne suis pas préparée mais qu’importe je préfère qu’il me voit ainsi plutôt qu’avec mes habits qui valent de l’or. La je suis au naturel.

    Je sais que je devrai l’éviter, rentrer et disparaître pour ne pas avoir d’ennui mais une fois de plus mon cœur prend le dessus sur ma raison. Il est à quelques pas. Je déglutis, n’ose pas bouger de peur qu’Enzo ne m’aperçoive. Je n’ai que peu de temps avant de commencer mes livraisons mais j’aimerai avoir des heures à lui accorder. Il m’a sûrement remarquée parce qu’il ralentit.

    Salut. c’est à peine audible, je l’ai presque murmuré alors qu’Enzo est à plusieurs mettre devant moi.
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    Lila Davis
    Lila Davis
    Lila Davis
    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 67

    Je suis installé(e) depuis le : 05/04/2021 et j'ai : 35 mon coeur est : Mariée au roi du trafic de drogues de la ville. Piégée, sans porte de sortie. Mais j’ai trouvé une lueur au bout du tunnel
    Lila Davis
    Sam 8 Mai - 23:22
    En temps normal, lorsque je me rends sur la plage c'est pour faire du surf. J'adore ça et ici c'est le lieu idéal pour en faire, simplement aujourd'hui j'ai besoin de me défouler et non pas de prendre du plaisir à faire le sport que j'aime. Courir, c'est la seule solution que j'ai trouvé pour oublier, faire travailler tous mes muscles, avoir mal sous l'effort, ça permet au cerveau de ne plus réfléchir correctement, et donc d'oublier. Je cours en écoutant simplement ma respiration, je peux entendre mon cœur battre assez fort, c'est fou à quel point le cerveau peut-être magique, je me retrouve comme dans une bulle. Heureusement qu'il n'y a personne sur la plage, ça m'évite pas mal de détournement et je prête moins attention, je peux courir pratiquement sans regarder. Plus j'avance et plus je retrouve des gens éparpillé, mais rien comparé aux heures de pointe. Alors que je relève la tête, je manque de me prendre un couple, heureusement j'ai eu un bon réflexe rapidement et donc ils ont été évités de justesse. Je me re concentre sur ma route, mais je suis rapidement déstabilisé de nouveau.

    Alors que je cours à une vitesse moyenne, je me retrouve à ralentir, mon cerveau se reconnecte à nouveau assez rapidement. En face de moi il y a quelqu'un, une silhouette fine, une silhouette de femme, une que je connais bien, depuis quelques semaines en tout cas. Je n'ai jamais vu cette jolie blonde dans cette tenue, aussi minimaliste qu'elle soit finalement puisqu'elle ne porte qu'un maillot deux pièces. Soyons honnête, je suis un homme avant tout et forcément, sans que je contrôle réellement, mon regard se pose automatiquement sur son corps, un corps parfait il faut bien le reconnaître. Je ne m'attendais évidemment pas à voir cette demoiselle ici. Je ralentis ma course, je dois dire que je me sens légèrement ridicule face à elle, puisque je suis torse nue, vêtu d'un short et mon haut accrocher grâce à l'élastique de mon short. À sa vue, mon cœur n'est pas prêt de ralentir ses battements. Je suis perdue entre la joie de la voir et la peur de griller ma couverture montée depuis des semaines maintenant. Je suis dans un contexte hors travail, je dois faire attention à tout et surtout immédiatement, je ne suis plus Lelio, mais Cesar !

    « Salut. »

    Lui dis-je timidement moi aussi. C'est fou comme je me retrouve à être gêné en la voyant ici, mais sûrement plus en la voyant comme ça. Je dois rapidement reprendre mes esprits et retomber dans mon rôle.

    « Tu … tu vas bien ? »
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    Lelio Cartier
    Lelio Cartier
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    Je suis installé(e) depuis le : 16/04/2021 et j'ai : 40 mon coeur est : Policier (section trafic de drogue, d'armes & humains.)
    Lelio Cartier
    Dim 9 Mai - 16:24
    Je ne bouge plus vraiment, seuls mes cheveux sont bercés par la brise qui se lève. Il est devant moi, je ne m’attendais pas à le voir. Mon corps lui semble tout à fait prêt à sa présence puisque les pieds finissent par s’avancer un peu vers lui sans que je ne l’ai décidé. Il semble aussi surpris que moi. Mon regard le sonde, le dévore de la tête aux pieds sans savoir par quelle bout j’aimerai commencé. Après avoir effleuré son torse, mes yeux se plongent dans les siens comme hypnotisés par l’aura qu’il dégage. Il me demande si je vais bien, sans réfléchir les mots m’échappent.

    Oui.. maintenant que tu es là.

    Je m’en veux aussitôt. Nous devons nous tenir à l’écart l’un de l’autre mais je ne suis pas foutue de garder ma langue dans ma poche. Je déglutis, un peu embêtée par ce que je viens de sortir.

    Et toi, comment tu vas ?

    Je lui retourne sa question ne trouvant pas d’autres mots qui pourraient effacé ce que je viens de dire. Je tente un regard vers Enzo qui semble avoir remarqué mon échange avec Cesar. Merde. Il se tient à plusieurs mètres de nous mais m’observe sans le cacher. Il est temps que je réagisse.

    Je me baisse et attrape ma robe de plage que j’enfile. Prends mes claquettes Hermès, ma planche et me mets à marcher vers les escaliers qui mènent à la rue après lui avoir dit :

    On me surveille. Continue ta course jusqu’au prochain escalier. Rends toi au numéro 13, je laisserai la petite porte près du portail ouverte et retrouve moi dans le jardin. Ne te fais pas voir.

    J’ai le cœur qui va exploser, littéralement. Je prends un énorme risque, je vis.
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    Lila Davis
    Lila Davis
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    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 67

    Je suis installé(e) depuis le : 05/04/2021 et j'ai : 35 mon coeur est : Mariée au roi du trafic de drogues de la ville. Piégée, sans porte de sortie. Mais j’ai trouvé une lueur au bout du tunnel
    Lila Davis
    Dim 9 Mai - 16:57
    C'est extrêmement difficile de cacher mon intérêt pour cette belle blonde, non mais franchement, quel homme normalement constitué résisterai à une beauté pareil ? Personne, nous sommes d'accord. J'imagine que, le fait de la dévorer des yeux se remarque, mais c'est plus fort que moi, elle est beaucoup trop parfaite à mes yeux. Rapidement, je peux remarquer qu'elle porte quelques traces par-ci par-là sur son corps et je fronce automatiquement les sourcils. Je ne suis pas expert en la matière, je suis simple flic, mais justement, je sais reconnaître les maltraitances maintenant lorsqu'il y en a et là, je pense que c'est le cas. Lila est victime de quelqu'un mais qui ? Probablement sont gros lourd de mari, mais aussi (et surtout) son puissant mari. Si de base je souhaitais déjà le coincer pour son réseau, je dois reconnaître qu'aujourd'hui j'ai envie de le faire passer sous mes poings. Je dois me calmer, ne pas penser à ça pour le moment et reprendre mes esprits. C'est plus fort que moi, un sourire se dessine sur mes lèvres lorsque j'entends ses quelques mots. Forcément, je suis heureux de l'entendre, même si rapidement je me reconnecte et me dis qu'en réalité je n'aurais probablement aucune chance avec elle. Je suis sous couverture, elle est complice de son mari malgré tout, et je suis flic, puis surtout je lui ment sur mon identité et ce n'est pas rien. À mon tour de répondre à sa question.

    « Exactement comme toi. Je vais bien, face à toi. »

    Dis-je en souriant, ne pouvant pas m'empêcher de faire mon charmeur, j'en oublie même que je me retrouve torse nue face à elle. Rapidement son comportement change et elle m'explique pour quoi, elle est surveiller. Par qui et pour quoi ? Sûrement les hommes de mains de son mari, nous prenons un risque tous les deux. J'écoute ce qu'elle me dit et continue ma course. Entre temps, j'enfile mon t shirt, puis me rend là où elle m'a dit d'aller. J'ai beau avoir l'habitude d'être dans le danger tous les jours, je dois reconnaître que là j'ai la trouille de ma vie.

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    Lelio Cartier
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    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 43

    Je suis installé(e) depuis le : 16/04/2021 et j'ai : 40 mon coeur est : Policier (section trafic de drogue, d'armes & humains.)
    Lelio Cartier
    Dim 9 Mai - 17:27
    Je suis inconsciente mais à la fois tellement attirée par le risque. Je sens l’adrénaline traverser toutes les parcelles de mon corps. Après avoir dépasser Cesar je me tourne légèrement vers Enzo et lui fait signe que je rentre. Il acquiesce mais ne bouge pas, signe qu’il ne pense pas rentrer tout de suite. Pour lui je vais juste aller ranger ma planche, me laver et me préparer pour mes livraisons du soir. Je n’ai aucune envie de faire tous ces trucs pour lui, mais je n’ai pas le choix.

    Je passe par la petite porte que j’ai indiqué à César, elle est presque invisible tant les arbres qui se trouvent derrière elle sont touffus. C’est le seul endroit de cette villa où on peut se dissimuler facilement, il est mon préféré.

    Je pose ma planche contre le mur en pierres qui délimite le terrain et scrute le moindre mouvement, le moindre bruit qui pourrait m’informer de sa présence. J’ai le cœur qui bat à cent à l’heure, des frissons remontent le long de ma colonne vertébrale et ma respiration est un peu plus rapide. J’ai peur mais j’aime ça.

    J’entends des pas, on ouvre la porte, et sa silhouette se dessine. Je me trouve sur la droite dissimulée dans les arbres. Je m’approche un peu, saisis sa main et le tire dans les feuilles et les branches. Seule la nature peut nous dissimuler. J’arrive dos au mur en pierres, sa main électrise la mienne.

    Si on nous voit ici, nous sommes morts. lui murmurais-je à l’oreille.

    Il n’y a rien de rassurant dans mes paroles, bien au contraire. Cela pourrait en faire fuir plus d’un. Qu’en est-il de Cesar ? Je le sonde, j’ai besoin de savoir s’il a conscience de ce que nous faisons.
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    Lila Davis
    Lila Davis
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    Mon nombre de bouteilles jetées à l'océan est : 67

    Je suis installé(e) depuis le : 05/04/2021 et j'ai : 35 mon coeur est : Mariée au roi du trafic de drogues de la ville. Piégée, sans porte de sortie. Mais j’ai trouvé une lueur au bout du tunnel
    Lila Davis
    Dim 9 Mai - 17:46
    Je sais que je ne dois pas y aller, je sais que je prends d'énorme risque et surtout je sais que je mets ma vie en danger en acceptant de venir sans rien dire à mes coéquipiers et pourtant, ce risque je le prends sans me poser de question. Lorsqu'on est amoureux on est prêt à tout, on est aussi un peu bête et je crois bien que je suis en train de tomber amoureux, tout ce qu'il ne faut pas dans le cadre de mon boulot. Pour me rassurer, je me promets d'être prudent, mais en même temps sans arme comment je pourrais l'être. Qui me dit qu'elle ne me tend pas un piège, qu'elle n'est pas l'appât de son mari pour me descendre derrière ces murs ? Avant d'ouvrir la porte j'ai le cœur prêt à sortir de ma poitrine, j'ai peur de me prendre une balle et pourtant je décide de lui faire confiance. J'ai senti qu'il y avait quelque chose entre nous et je n'ose pas imaginer que c'est un piège qu'elle me tend. Je me refuse de croire ça. Je pousse donc la porte et franchis à peine le premier pas que je sens une main me prendre et me tirer assez vite. Sans comprendre ce qu'il se passe réellement au départ, je me retrouve emporter dans des tas de branches et de feuilles, je manque même de me couper avec l'une d'elles et puis me voilà face à elle. Quelle beauté, même dans ces moments-là ! Ce qu'elle me murmure à l'oreille me fait forcément froid dans le dos, mais tant pis.

    « Dans ce cas je ferais tout pour te protéger alors. »

    Si je me prends une balle dans le dos je ne suis pas sûr d'arriver à la protéger longtemps mais elle pourrait au moins avoir le temps de prendre la fuite par exemple. Elle se retrouve dos au mur, je me retrouve face à elle. L'odeur de la mer dans ses cheveux et sa peau probablement salée me donne envie d'y goûter, j'en meurs d'envie et je ne sais pas si je dois me retenir ou bien foncer. Je passe alors ma main dans ses cheveux encore mouillée. Mon regard bleu dans le siens et mon autre main dans la sienne.

    « C'est donc ici que tu habites ? »

    Je ne vois rien de la maison, mais au moins maintenant je connais l'adresse. Si je me fais coincé par les collègues, je pourrai au moins apporter une info pour nous sauver.
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    Lelio Cartier
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    Lelio Cartier
    Dim 9 Mai - 18:18
    Il m’a suivi, il est près de moi, trop proche de moi. Et j’adore ça. Ce qu’il trouve à me répondre fait gonfler mon cœur, il n’aurait pu trouver mieux. Je me demande s’il se rend vraiment compte de ce qui se trame derrière ses murs. Je suis bien loin de me douter de son métier et encore moins de sa mission. Je l’ai conduit tout droit vers le domicile de l’homme le plus dangereux de la ville.

    Ou peut être que ce sera moi qui te protégerai.

    Je tente un léger brun d’humour toujours murmuré mais le petit sourire qui se dessinait sur mes lèvres s’éclipse bien vite. La main qu’il glisse dans mes cheveux me fait légèrement fermer les yeux, à son contact je décolle. Je pose ma main dans le creux de son cou pour la glisser jusque dans sa nuque me remémorant sa peau que j’avais déjà eu le loisir de caresser. J’attends qu’il pose ses lèvres sur les miennes mais il n’en fait rien préférant s’attarder sur notre villa.

    Oui, voici ma tours d’ivoire.

    Je ne me suis jamais plaint de ma vie enfermée, je ne peux pas prendre le risque de me mêler à tout ça. Mais les marques sur mon corps ne trompe pas, il sait j’en suis certaine.

    Tu sais que.. qu’on va devoir arrêter tout ça..

    Il n’y a aucune envie dans le ton que j’emploie.
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    Lila Davis
    Lila Davis
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    Lila Davis
    Jeu 13 Mai - 17:45
    Je sais qu'en venant ici, non seulement je nous mets tous les deux en danger, mais je peux à tout moment perdre ma mission, et mon job par la même occasion. Alors c'est donc vrai, l'amour ça rend bête ? Pour le moment je gère la situation, en tout cas j'espère et j'espère aussi pouvoir gérer la situation jusqu'au bout bien que je ne dispose pas d'arme en cas de problème. Je suis partagé en le fait de l'embrasser, et peut-être bien plus encore, où essayer d'avoir des informations pour ma mission. Je décide de faire les deux, et j'ai donc l'adresse de l'endroit où se cache le monstre. Elle m'annonce que tout va devoir s'arrêter, je m'attendais forcément à ça, mais je ne veux pas et ne peux pas l'accepter.

    « Je sais, mais je n'ai pas envie. »

    Et là, je décide de lâcher mon rôle de flic et reprendre celui de César qui est amoureux de sa dealeuse tout simplement. Mes lèvres s'approchent de plus en plus d'elle et finissent par atterrir là où elles ont envie d'être depuis le début. Je mets dans ce baiser tout l'amour que je peux déjà ressentir pour elle, toute la passion qui me dévore. Je crois même que ce baiser est le meilleur de toute ma vie.

    « J'ai pas envie de me passer de ça. »

    Dis-je tout en terminant ce beau baiser. Mes mains parcourent son corps et forcément, passe sur quelqu un de ses bleus encore apparent. Ma gorge se serre.

    « C'est ton mec qui t'a fait ça, pas vrai ? »

    Je pose la question, mais je connais déjà la réponse, et elle me fait peur d'avance.
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    Lelio Cartier
    Lelio Cartier
    Lelio Cartier
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    Lelio Cartier
    Sam 22 Mai - 9:38
    Il n’a pas envie que tout s’arrête. Ces quelques mots me font relâcher la pression comme si j’attendais depuis un moment cette réponse de sa part. Il pourrait avoir peur, ne pas vouloir être mêler à ma triste vie, mais non il choisit de rester. Il est attaché à moi. Cette pensée fait s’envoler tous les papillons qui ont élu domicile dans mon ventre.

    Moi non plus.

    J’ai a peine le temps de murmurer ces quelques mots qu’il se rapproche dangereusement. Mes lèvres, les siennes, un feu d’artifice. Ma main dans sa nuque, je m’accroche à lui et mets toute l’intensité que je peux dans ce baiser, tout l’amour que je peux ressentir. Et quand son visage s’éloigne du mien, je ressens ce besoin de l’embrasser encore, de ne pas en avoir eu assez.

    Je ne pourrai pas non plus me passer de ça et encore moins de toi..

    Je laisse ses mains me redécouvrir imaginant que nous avant des heures devant nous pour qu’il ne s’arrête jamais. Malheureusement ce n’est pas le cas, nous pourrions nous faire surprendre d’un moment à l’autre.

    Quand ses yeux se posent sur un de mes bleus, mon cœur s’arrête. J’ai fait preuve de négligence, d’habitude je les cache pour éviter ce genre de situation. Je ne supporte pas de lire de la pitié dans les yeux des gens et encore moins dans les siens. Mais trop tard, il a vu et il sait. Je n’ai pas le force de prononcer un oui, alors j’acquiesce en hochant la tête de haut en bas.

    Tu sais, ce n’est plus si douloureux, j’ai...j’ai l’habitude.

    Je déglutis, n’ayant pas vraiment l’habitude de parler de moi et de ce que je vis au quotidien. Personne ne sait et c’est mieux comme ça.

    Mais tu ne dois rien dire, rien faire. Je ne plaisante pas. C’est un peu de ma faute si ça continue, il sait comment me faire marcher.

    Le propre d’une femme battue est de toujours trouver une excuse à son bourreau. La honte m’assaille, c’est de ma faute tout ça. Si j’avais eu le courage de me rendre chez les flics tout serait finit. Mais ma famille ne serait sûrement plus là.
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    Lila Davis
    Lila Davis
    Lila Davis
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    Lila Davis
    Dim 6 Juin - 10:48
    Je sais que ce n'est pas bien ce qui est en train de se produire. Je sais que je ne dois pas tomber amoureux de mon indic' -même si elle ne sait pas qu'elle est une indic' malgré elle- je sais que c'est mal pour mon job et surtout pour ma sécurité puisque, qui plus est, elle est la femme de l'homme que je dois arrêter, je sais tout ça. Je sais tout ça, et pourtant je ne fais pas marche arrière. Je crois que ma mère avait raison, on ne choisit pas ses sentiments, ça nous tombe dessus sans forcément qu'on s'y attende et c'est ce que je suis en train de vivre actuellement. J'ai rien contrôler, c'est arrivé tout seul. Je n'ai pas envie que ça prenne fin et je lui dis. Elle a l'air d'être soulagé, c'est en tout cas ce que je ressens, et ce que j'espère aussi. Je souris, et enfin je l'embrasse. Mes lèvres sur les siennes, j'ai l'impression d'avoir trouvé ma moitié, celle qui me correspond, celle que je ne dois pas quitter, jamais. Je savoure chaque secondes. Je dépose mes mains un peu partout sur elle, profitant de ses courbes, de son odeur, de tout ce qui lui appartient, de tout ce qui fait d'elle, la femme dont je suis en train de tomber amoureux. Et puis, malheureusement, toutes les bonnes choses ont une fin et j'interromps ce baiser en lui posant une question, dont je redoute la réponse. À sa réponse, la colère envahit l'intégralité de mon corps.

    « Pourquoi, ce serait ta faute ?! Et quelque chose t'empêche de fuir ? »

    Aujourd'hui, maintenant, j'ai qu'une seule envie, tabasser à mort l'homme qui lui fait ça. Je suis frustré de ne pas pouvoir le faire maintenant, mais je sais que tôt ou tard j'aurais sa peau et je sais également que si mon chef apprend qu'il est violent avec les femmes, il me laissera passer quelques minutes avec cet homme pour lui faire passer l'envie de l'être de nouveau. La colère me crispe, je dois me retenir de faire une bêtise et pourtant, ce n'est pas l'envie qui m'en manque.
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    Lelio Cartier
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