Le printemps était installé à Biarritz depuis quelques semaines maintenant. Plus les jours passaient, plus le soleil réchauffait nos cœurs, ça faisait un bien fou.

Un jour de repos, c'était le moment de prendre du temps pour moi, de penser à ce qui pourrait me faire du bien et de profiter un peu de l'air frais et du soleil. Pourquoi ne pas aller traîner dans le quartier "Beaurivage" et prendre un verre en terrasse. Je prendrai mon ordinateur portable pour travailler un peu de la maison. Il y avait des avantages à être sa propre patronne.

Ni une, ni deux, je me mets un coup de pied aux fesses et décide de sortir de chez moi. Les cheveux attachés par une longue tresse laissant paraître des nuances de couleurs dans mes cheveux. Toute fraîchement maquillée, pantalon crayon et tee shirt décontracté, je sors et prend ma voiture. Je me gare en plein centre du quartier, les places étaient chères mais sur ce coup ci j'avais de la chance. Je décide de marcher jusqu'à trouver un petit bar sympas où je décide de m'installer.

Je me dirige jusqu'au comptoir pour demander un cappuccino glacée. En attendant que celui ci n'arrive, j'observe les places disponibles sur la terrasse. Verre en main, je repars et décide de m'installer au soleil, mais une silhouette vient à m'interpeller. Mon coeur s'emballe et je crie… "Naia, c'est toi, oh mon dieu qu'est ce que tu fais là ?" j'étais toute contente de reconnaître ma cousine.

Dans l'euphorie, je crie le prénom de ma cousine. J'étais super contente de la voir car cela faisait des lustres que ça n'avait pas été le cas. Cependant, la joie que j'éprouvais disparaissait presque aussitôt lorsqu'elle ouvrit la bouche. Elle me confiait que ce n'était pas Naia, que je devais me tromper de personne et elle m'appela madame. Sur le coup, d'un rire forcé, je lui réponds. Arrêtes tes bêtises Naia, je sais que c'est toi ! T'es ma cousine quand même ! lui confiais-je en me sentant tout de même très bête. Puis la demoiselle insiste et me dit qu'elle est désolée de ne pas être la personne que je recherchais. C'est plus drôle là arrête ! j'étais vexée, très vexée car j'étais sûre que c'était elle et je ne comprenais pas à quoi elle jouait. Je me sentais à la fois ridicule et en même temps trahit par ma propre cousine. Est-ce que je lui avais fais quelque chose ? M'en voulait-elle sans que je ne le sache ? Je ne comprenait pas. Je restais là, hébété, sans savoir quoi faire. J'espérais qu'elle allait me dire qu'elle plaisantait.